Traboules & compagnie

Publié le par ErMa



Acte I - Lyon dans la tête
Longtemps, j'ai rêvé de connaître Lyon.

Mais rien à faire.

Je n'y arrivais jamais.

Hélas, trois fois hélas. A chaque fois nous ne faisions que passer. En transit. Sur l'autoroute A quelque chose. Débouché du tunnel de Fourvière, pentes de la Croix-Rousse. Incursion rapide par les boulevards longeant le cours impétueux du Rhône. Et l'autoroute, again. Et la fumée des torchères de Feyzin en vision ultime de la capitale des Gaules.

Non halte interdite. Pas moyen, vraiment.

Pourtant, dans ma tête, c'est là que vraiment commençait le SUD. OUI, le SUD avec :
- le pastis, les glaçons, les olives,
- les joueurs de pétanque,
- les après-midis caniculaires passés à faire la sieste,

J'avais fini par me dire que peut-être c'était mieux comme ça, le rêve demeurait intact.


Acte II - Lyon des touristes
Et puis un beau jour de Novembre, nous nous sommes retrouvés projetés sans vraiment le vouloir en plein milieu de la fête des lumières.

J'avais voulu voir Fourvière et j'ai vu Fourvière,...

... mais Fourvière en plus grand et plus beau parce qu'il y avait de grands rayons laser partis de la place Belcourt qui se promenaient dessus.

Et aussi les quais de Saône, le Vieux Lyon, etc,... Les grands classiques, quoi. Nous nous étions même aventurés dans quelques traboules, c'est pour dire.


Acte III - Lyon des lyonnais
La semaine dernière enfin, accueillis comme des princes (séjour gastronomique et culturel) chez Jean-Louis et Marie-T, établis ici depuis 2 ans et originaires de la région, nous avons pu commencer à  nous immiscer dans les quelques endroits connus des initiés et découvrir le Lyon des lyonnais, celui des gastronomes. Je laisse en pâture quelques enseignes emblématiques qui auront fait rêver les gourmets du péquin de base au prince d'entre eux, Curnonsky.

- Les Halles de Lyon : une exposition incroyable de tout ce que la cuisine Lyonnaise a de plus fameux, mais prix en conséquence. J'ai noté en particulier le filet de Salers à 59 € le kilo, qui dit mieux ?

- Bernachon : les chocolats qu'on ne présente plus, prix et look des clients en rapport,

- Bahadourian
: tous les épices possibles et imaginables en provenance du monde entier. Le fondateur, émigré en 1929 à la Guillotière suite au génocide arménien, a fondé ce bric-à-brac invraisemblable  en constante expansion jusqu'à nos jours.

Bon appétit !

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