Rubik's Cube

Publié le par ErMa

L'envie me trottait  dans la tête depuis un moment. J'ai eu envie de me colleter de nouveau au Rubik's cube, distraction à laquelle je m'étais adonné comme tout un chacun au début des années 80.


Le Rubik's cube présente en outre l'avantage de me rappeler Marrakech, l'Atlas enneigé, la palmeraie, etc... pas immédiat non ? Mais il faut dire qu'à l'époque de grande vogue de ce casse-tête, j'étais coopérant (VSNA) au Maroc. Cet objet, même s'il ne mange pas, est en quelque sorte ma madeleine de Proust à moi.


Je me suis donc acheté un exemplaire sur internet (pas donné d'ailleurs, : 13 € environ pour un objet aussi simple).


Aucun jeu ne mérite autant que lui le titre de casse-tête parfait, au point que l'on peut se demander pourquoi on ne l'a pas découvert plus tôt (il est apparu en 1976 inventé par un certain Hongrois dénommé... Rubik). Peut-être, comme me le faisait remarquer Michel l'autre jour, parce que seule l'invention des matières plastiques permettait de faire tourner le mécanisme de façon suffisamment souple. Quoique j'ai appris depuis qu'il en existait en bois. Voire...


Celui qui a l'audace de le démonter peut découvrir que le mécanisme est d'une diabolique simplicité : une croix centrale (*) permet de faire mouvoir dans toutes directions chacun des 26 cubes visibles. On remarquera au passage qu'il y a 3 sortes de cubes différents qui ne jouent pas le même rôle : 6 cubes faces à 1 couleur, 12 cubes arrêtes à 2 couleurs et 6 cubes coins à 3 couleurs. Ceci est fondamental pour commencer.


Résoudre le cube, c'est se voir confronté au problème suivant : une fois mélangé, comment trouver les manipulations qui permettront de restituer une configuration ordonnée parmi les 43 252 003 274 489 856 000 cas possibles, sachant que lorsque l'on veut mettre  un cube à sa place, on dérange immanquablement les autres.


Plusieurs milliers de site dédiés à ce cube sont consultables sur internet, chacun présentant sa propre recette pour l'ordonner. Je donne ici l'un d'entre eux, qui me paraît assez pédagogique. Il existe même des championnats de "speedcubing", avec une très officielle fédération.  L'épreuve consiste à effectuer l'opération dans un mnimum de temps, le records semblant être de l'ordre de 13 secondes sur une moyenne de 3 épreuves (**), les Français s'y défendant de façon plus qu'honorable. Également existant : la reconstitution en aveugle (mais comment font-ils ?). Et fin du fin, le Rubik's cube en dimensions 4 et 5 sur lesquels je me promets de revenir.

 

Quant à ma méthode à moi, elle s'inspire de ce qui est préconisé pour les débutants, et que j'appliquais à l'époque de mon initiation, et est décrite en bas :


Au début, j'ai eu un peu de mal, mes automatismes étaient un peu rouillés, mais après de nombreux essais, ça finit par venir. Doucement, mais sûrement.

 


METHODE

1) d'abord reconstituer la face supérieure sauf un coin,

2) utiliser le coin laissé libre pour ordonner l'étage du dessous sauf une arrête,

3) compléter le coin qui manque de la face supérieure,

l'ensemble de ces manoeuvres est "intuitif", ensuite :

4) compléter le dernier cube de l'étage du dessous [cette manoeuvre est "semi-intuitive et nécessite 8 mouvements].

Le reste devient nettement plus ardu, et à moins d'être très fort ou d'avoir beaucoup de temps libre, il faut se fier aux formules déjà découvertes qu'il faut apprendre. Le processus est alors le suivant : 

5) constituer une croix sur le dernier étage,

6) ordonner les arrêtes,

7) placer les coins,

8) ordonner les coins.

Ouf, c'est fini...

 

Commentaires :

(*) à la place du 27ème cube.

(**) pour éliminer, du moins partiellement, l'effet du hasard au cas où un configuration de départ serait "anormalement" ordonnée.

 

Publié dans Comprendre

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